Le point de Contact
– Comment se déplace-t-il dans l’espace, sur un corps ?
– Peut-il être mesuré, comment est-il ressenti ?
– Qu’est-ce qui émerge de l’échange tactile et du transfert de poids ?
– Où commence-t-il, où finit-il ?
– Que se trouve-t-il entre ces points de contact ?
– D’où devrions-nous bouger, et comment est-ce que je m’y rapporte ?
– Qu’est-ce que mon corps me dit ?
– Qu’est-ce qui est exprimé dans cette danse, suis-je conscient de ses qualités ?
– Sommes-nous à l’écoute ?
– Comment est-ce que je me sens après ?
– Quel est l’intérêt du contact ?
Nous posons ces questions comme cadre de l’atelier - en proposant des exercices autour desquels les participants peuvent trouver leurs propres réponses ; en invitant l’enfant, l’explorateur et le créatif en chacun, à découvrir et à apprendre par l’expérimentation.
Un peu de contexte :
Originaire du Brésil, Alessandro voyage là où les danses l’emmènent. Jonah et lui se sont rencontrés au Mexique il y a quelques années lors d’un laboratoire de danse réunissant des animateurs de même sensibilité. L’hiver dernier, ils ont guidé ensemble lors d’Inmersion, un festival de CI qu’Alessandro a coproduit à Oaxaca.
Pour cette mini-série, nous fusionnons nos intérêts mutuels pour offrir un atelier centré sur les mystères des points de contact physiques, tant bien que métaphysiques.
Contenu :
Cartographier un spectre complet entre l’invisible et le tangible ; Reconnaître les forces auxquelles la chair ne peut échapper, puis aller au-delà, vers les zones de non-fixité. Les sens, ouverts et disponibles, deviennent le pont par lequel une danse peut passer, d’une vie, à l’autre. Se déplacer délibérément, chercher la résonance ; l’acte simple mais éprouvant d’attirer un état de présence plus profond.
Horaire :
Jeudi 11 mai : 18h-21h (40$)
Vendredi 12 mai : 18h-21h (40$)
Samedi 13 mai : 13h-17h (50$)
Forfait de 110$
*Ou prix de prévente de 100$ avant le 7 mai
Veuillez adresser vos questions et/ou paiements ICI
Bio :
Jonah Leslie
On dit que la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. En tant que fils de deux danseurs établis (Jo Leslie, professeur de mouvement et de théâtre, et Andrew Harwood, maître de CI), il a été élevé avec une exposition unique à ces disciplines. Très tôt, il a été attiré par d’autres styles de mouvement que le CI, mais la danse était omniprésente, toujours. Il observait, apprenait, pratiquait, enseignait.
Plus tard, retrouvant le CI à l’occasion d’un atelier avec Chris Aiken, le CI revient au cœur de sa pratique. Il a soutenu et nourri celui-ci grâce à ses connaissances corporelles accumulées dans d’autres formes telles que le tai-chi, la somatique, la danse contemporaine et plusieurs types de danse de rue.
Alessandro Rivellino
Où se situe l’intersection entre le rêve et l’éveil dans cette grande réalité ? Alessandro Rivellino ? Il a vécu la danse et le contact improvisation de manière abandonnée en tant que danseur pendant 18 ans et en tant qu’enseignant pendant 12 et a eu l’opportunité de voyager dans 24 pays, d’offrir et d’avoir des classes, des cours intensifs, des ateliers, des résidences et des Jams avec des collègues différents et expérimentés, qui lui a permis d’acquérir une "ignorance de qualité".
Il a également organisé différentes rencontres et festivals de cette pratique, au Brésil, au Pérou, en Argentine, en Espagne, en Allemagne, au Portugal, au Danemark, en Turquie et au Mexique. Venant de différentes écoles de danse au niveau somatique et de la recherche sur le mouvement, dans sa pratique il intègre différentes techniques et donne vie au potentiel de cette danse. Si vous lui demandez quel est son intérêt le plus profond pour la danse et l’enseignement, la réponse serait autour des questions vivantes liées à la danse elle-même, à la présence et au Grand Mystère. Il espère qu’en abandonnant l’illusion du soi séparé, nous pouvions aller au delà notre idée de la personnalité pour explorer l’inter-être de l’existence et danser et être dansé à travers les forces visibles et invisibles entremêlée à chaque instant, et ainsi y trouver de beaux chemins.